SEBASTIEN PRESCHOUX

Regarder œuvrer Sébastien PRESCHOUX c’est accepter d’osciller entre la sérénité d’un ouvrage se laissant construire sans précipitation et la tension d’un geste infiniment précis, gracieusement mesuré, drastiquement régit par un processus de mesures et de comptage. Le travail s’étire dans le temps, rythmé par le geste répété du maniement de la règle puis du compas. Sans impatience, Sébastien PRESCHOUX déroule le mouvement du dessin dans le temps, laisse la matière se déployer dans l’espace. Cette manière qu’on pourrait penser laborieuse de tracer la ligne, de former la courbe ou de tendre le fil s’éprouve, pour le spectateur attentif au travail en train de se faire, comme un instant d’apaisement. Répétition de gestes délicats, sans à-coup, le temps de création s’apparente ici à une litanie gestuelle douce au regard. On pourrait trouver étonnant le choix de cet artiste de revenir aux fondamentaux : la main, le corps, l’engagement physique. Trouver plus étonnant encore d’entretenir l’ambiguïté de sa pratique par les motifs qu’il convoque et qui de fait, pourraient aisément passer pour des images numériques ou des photomontages. Pour l’artiste, c’est prendre le risque d’être taxé de faiseur par un défaut d’attention que le spectateur porterait à la matière ou de suranné par l’adepte de la machine.

shoes goden box

art piece 9

Nicolas Bianco

mickey marble

art piece 8

Nicolas Bianco

marble skateboard

art piece 7

Nicolas Bianco

lego 1988 marble

art piece 6

Nicolas Bianco

marble senna

art piece 5

Nicolas Bianco

marble shoes basket

art piece 4

Nicolas Bianco

marble dream team

art piece 3

Nicolas Bianco

tennis marble

art piece 2

Nicolas Bianco

gold basket

art piece 1

Nicolas Bianco